Partition 1/3 : Le commencement

En s'approchant du liquide Connor remarque le nuage qui se forme autour de celui-ci. Rapidement il disparait dans une ébullition froide. Connor comprend rapidement qu'il s'agit d'azote liquide qui s'est transformé en gaz. A ce moment il entend un bruit de trappe qui s'ouvre et un homme qui lui crie de faire attention car il y en a encore 2 qui trainent.
Deux quoi ? Deux bidons d'azotes qui se sont renversés ? Deux flaques?
Bien que ces paroles lui soient venues naturellement, cela ne colle pas avec la voix de l'homme. Pourquoi de la panique pour de l'azote? Connor attrape son pistolet, réflexe de garde du corps, il se tient prêt à dégainer si besoin, se colle sur la paroi de droite et se rapproche de la porte.
Les sens en éveille, vigilant au moindre son et mouvement, il tourne la poignée de la porte tout doucement et tente de l'ouvrir pour savoir si elle est fermée à clef.

La porte du bâtiment ne comporte aucune partie électronique et n'est constituée que d'une plaque métallique ainsi que d'une poignée, totalement classique. La poignée pivote sans aucune difficulté dans un léger couinement rouillé.

Elle ouvre sur un local d'environs cinq mètres sur cinq. Ce dernier comporte des étagères avec divers produits techniques : de l'huile, des câbles, des outils divers et variés. A première vue, rien de suspect dans cette pièce.

Au fond, sont entassées cinq caisses estampillées "WEYLAND-YUTANI".

A coté, se trouve un bloc moteur d'une taille relativement importante : vraisemblablement, la partie exposée du système de climatisation des locaux habitables du générateur numéro quatre.

Au plafond, se découpe une grille de ventilation, accessible depuis une échelle. Cette dernière diffuse un air frais dans toute la pièce, malgré la chaleur de l'air extérieur.

Bob sorti du sas pour se retrouver de nouveau en compagnie des passagers du vaisseau à l'exception d'un seul, Connor! "Mais où est-ce qu'il est parti celui-là ?" marmona Bob à voix basse. Bob était parti à peine une dizaine de minutes et pourtant tout semblait avoir changé. Le vaisseau était posé près du bâtiment, la tempête arrivait à grande vitesse sur l'installation et Connor semblait avoir disparu. Bob alpaga le pilote pour savoir où était parti l'android. Celui-ci du haut de tout son amour pour les êtres artificiels lui répondit qu'il était parti jouer les héros pour sauvé la base, ce à quoi Bob lui rétorqua :
- N'empêche qu'au moins, lui y est allé! Il est pas resté là à attendre que les choses se fassent!
Bob, par sa remarque espérait une réaction de la part notamment du Marines qui se contenta de tirer sur son cigard sans même prendre les temps de relever la tête.

Quelque peu déçu de cette réaction, Bob sorti du vaisseau et s'engouffra dans la station. Durant le faible labs de temps qu'il passa dehors, Bob senti le sable lui fouetter la vitre de sa combinaison. Clairement la tempête n'est pas loin.
Une fois à l'intérieur, il appela son comparse:
- Connor? Vous êtes là?

Connor se trouvant dans une pièce technique effectue une rapide inspection. Sait on jamais il peut y avoir des choses utiles… il en profite pour essayer de voir si la personne qui lui a parlée se trouve ici.
Vous êtes là ?
Il regarde la grille de la ventilation pour voir si quelqu’un pourrait s’y cacher. Tout le long il garde la main sur la poignée de son arme, la main dans le dos caché par sa blouse.
Les sens en alerte on entend Bob, qui l’appelle.
Il lui répond :
Je suis dans la pièce de droite ! Méfiez-vous il se passe quelque chose de bizarre ! Ne vous approchez pas de pièce du fond , il y a une fuite d’un fort courant électrique !

Un bruit de godet en métal chutant sur le sol se fit entendre dans la piece attenante, celle de laquelle s'écoulait l'azote liquide, suivit d'un bruit caracteristique de mastication.

Bob, entendant Connor lui répondre au loin, s'avança d'un pas décidé en direction de la porte de droite. Soudain, un fracas se fit entendre dans tout le générateur suivi d'un bruit caractéristique d'une mastication. Bob entra dans la pièce de droite et tomba nez à nez avec un Connor sur ses gardes et semble-t-il à cran.

"Vous avez trouvé les 2 loustics? Parce que je vais pas vous cacher que cette histoire ne me dit rien qui vaille. J'ai comme l'impression que ce lieu ne cache plus qu'il n'y paraît."

Le bruit de mastication avait cessé.
Une sorte de fourmillement se fit entendre en provenance du couloir.

Dehors, la puissance des rafales de vent ne faisait qu'augmenter. Les murs extérieurs du générateur commençaient à se faire mitrailler par les grains de sable.

On entendit la voix du pilote dans la radio.
- Eh, je ne sais pas ce que vous foutez là-dedans, mais vous feriez bien de vous magner... On a dit minutes maxi devant nous. Je n'attendrai pas plus longtemps.

[HRP : Faire un test de mobilite dans la zone perso. /HRP]

Au moment de ressortir Connor se retrouve face à Bob. Celui-ci lui pose une question.  
Non pas du tout. Aucune idée d’où ils se trouvent. Je vous confirme sur qu’il se passe quelque chose d’anormal ici. Vous allez voir la pièce en face pendant que je vais voir dans la pièce du fond ?  Je crois qu’il faut que l’on accélère le mouvement…
Connor dégaine son arme et lance à Bob.
Si vous en avez une je vous conseille de la sortir…

A présent que Connor et Bob sont dans le bâtiment, ils ont désormais une meilleure vision de l'ensemble du bâtiment...

Connor remarque l’étrange bestiole au milieu des tuyaux. Bob étant encore dans la salle il fait un geste discret pour qu’il ne bouge pas et lui fait un geste vers les tuyaux. Connor se pose la question sur la marche à suivre. Doit il demander aBob de passer discrètement ? S’il le fait le risque qu’il se fasse voir est important… Doit il attendre que la bête s’en aille ? Mais combien de temps… Doit il profiter du temps où la bête ne l’a pas vu pour lui tirer dessus ? Il se rappelle alors les paroles qu’il a entendu. Deux trucs improbables comme ça ? Ou est le second ?? Les sens en éveillent Connor cherche toute trace de l’autre bestiole tout en essayant de viser celle-ci.
Ne détectant rien Connor prend la décision de tirer sur la bestiole .

Connor jura.
Merde!
Le tir raté pourrait avoir des conséquences graves . Il regarde l’insectoïde s’ecarser en deux morceaux par terre . Quelques instants après la lumière d’éteint et le générateur de secours se lance. Tout se bruit, la chute de la bestiole, son cri et maintenant ça , risque d’attirer encore une autre bestiole… Connor a beau aimé les animaux, les restes de cette chose lui inspire uniquement du dégoût. Il informe alors Bob.
Attention, il doit y en avoir un second.Immobile il tend l’oreille quelques instants, pour tenter de repérer une autre de ces choses . Soudain il entend un léger bruit de griffe sur du métal.
Elle est dans la pièce du fond. Bob pouvait vous chercher dans la pièce de gauche je vais voir au fond.

Une voix retentit en provenance du sas d'entrée principal, par lequel étaient entrés Connor et Bob.
- Tout va bien ? C'était le Marine qui, ayant entendu les échanges de tirs, s'étaient enfin décidé à quitter l'appareil. On a entendu des tirs depuis l'appareil. Quelqu'un est blessé ?

Ce dernier tenait entre ses mains son fusil à impulsion Armat M41A, en joue, prêt à faire feu.
- Qu'est ce que c'est que cette m**** ?!! s'exclama-t-il en voyant le corps de la créature à terre, baignant dans une marre de sang bleu.

Derrière lui se tenait le scientifique, guère rassuré. Au vue de son expression, il est fort à parier qu'il aurait préféré rester dans la navette.

Bob occupé à scruté la pièce dans laquelle il se trouvait ne vit pas la bestiole sur laquelle Connor avait tiré. Le tir de Connor surpris Bob qui ne pu s’empêcher de s’exclamer :
- Mais c’est quoi ce bordel ? Sur quoi vous avez tiré ? Et pour répondre à votre question, non je n’ai pas de pistolet, de fusil d’assaut ou quoi que ce soit qui s’en rapproche. A la base, je suis pas venu pour dézinguer des saloperies qui veulent ma peau !


Bob sorti pour se retrouver dans le couloir central. Connor se tenait au milieu du couloir l’arme baissée encore chaude et regardait le fond du couloir. Bob ne put s’empêcher de remarquer le sang bleu maculant les murs. Il se retourna vers Connor et lui demanda :
- Au vu du genre de bestiole qu’on peut croiser dans ces couloirs, vous êtes sûr que ça vaut encore le coup de chercher nos techniciens ?

Connor sourit à la remarque de BOB.
Et moi donc ! Je viens en tant que médecin. Si on m'avait dit que ce type de bestiole vivait ici j'aurais dit non à cette affectation!
Le sourire s'efface de son visage.
Bon, ok de toute façon j'aurais quand même pas eu le choix...
Il regarde son arme.
Heureusement que j'y suis attaché. Sinon je ne sais pas comment ou aurait fini.
Il regarde Bob dans les yeux.
L'un des techniciens m'a averti qu'il y avait 2 bestioles. Il y a donc au moins un technicien en vie qui a pris un risque pour nous informer du danger. Je n'aurais jamais sorti mon arme ou détecter cette bestiole sinon. Il nous a probablement sauver la vie. Vous aimeriez être laissé seul au milieu d'un bâtiment pris dans une tempête avec l'une de ces bestioles pour compagnon?
Connor montre d'un signe de tête le cadavre au milieu du couloir.
Sur ces mots le marine et le scientifique entre en scène.
Connor répond au marine
Ha ! Vous tombez bien! Comme vous pouvez le constatez les techniciens ont du faire une visite inattendu. Il y a encore un dans la pièce du fond. Je vais essayer de m'en occuper. Pouvez vous aller voir dans la pièce à gauche? Il y a encore un technicien qui doit être en vie. Il faudrait partir d'ici rapidement. Et je ne peux garantir qu'il n'y en ai pas d'autre. Quand à ceux qui ne sont pas armés il serait plus prudent de retourner à la navette.
Sur ces mots Connor approche prudemment de la pièce du fond et jette un oeil par l’entrebâillement.

Un grincement retenti dans la pièce de gauche, suivi d'un fort courant d'air chaud s'engouffrant dans la pièce.
- Oh ! J'peux descendre maintenant ? Vous les avez eu ces saletés ? interrogea une voix légèrement paniquée.

En apercevant Bob et le Marine, qui avait acquiescé sans mot dire en l'accompagnant, l'homme acheva de descendre par une échelle menant au toit. Je m'suis réfugié sur l'toit : fait chaud, mais à choisir, j'préfère crever d'chaud que becqueté par une de ces vermines. Il parait que ça vous dévore vivant ces trucs là, en vous arrachant les membres un par un... Je ne comprend pas... D'habitude ces myriapodes des sables ne sortent que la nuit, lorsqu'il faut un peu meilleur. C'est surement la tempête qui les rends nerveux. J'étais avec Vicky. On est venu en tracteur, il est garé pas loin dehors.


- On est descendu, et le temps de faire quelques mètres le sable à bougé : on s'est fait prendre en chasse. On a réussi à atteindre le bâtiment, mais Vicks s'est fait salement écorché la jambe. Dans la panique, on a pas fermé la porte derrière nous, et c'est comme ça que ces deux là sont rentrés. Moi j'ai pu m'abriter sur le toit et refermer la trappe derrière moi. La radio est restée dans le tracteur : c'est pour ça qu'on a pas pu appeler à l'aide...

La pièce de gauche était constituée d'une première partie constituant un large espace remplis de poste de contrôle. Vraisemblablement pour administrer le générateur.

Pour Vicks, je vous garanti que dalle ! Je ne sais pas où il est, il ne m'a pas suivi... Vous l'avez trouvé ? Il doit pas être loin. VICKS ?!! T'es là ? hurla le technicien en mettant ses mains en porte-voix.


Dans la pièce du fond.
La pièce dégageait d'importantes émanations d'oxyde d'azote.
Sur la droite se trouvait deux énormes blocs d'environs deux mètres cinquante de haut sur un mètre vingt de large, constituant les blocs batterie du générateur. Celle plus haut fond semblait abimée.
Les deux batteries étaient bardées de plusieurs encombrants systèmes de refroidissement. C'est de l'un d'eux, vraisemblablement celui du fond, fumant, que fuitait l'azote liquide.

En entrant dans la pièce, Connor découvre un corps, adossé au réservoir d'azote du fond de la pièce. On peut observer de brefs soubresauts, mais uniquement parce qu'une des créatures est en train de mâchouiller ce qu'il reste de jambe au cadavre.

A partir de la porte, on peut également voir que l'homme en question à utilisé son soudeur laser pour se suicider, en sachant ce qu'il l'attendait. Le laser, réglé à pleine puissance, lui a traversé le crâne, perforant du même coup le réservoir d'azote liquide, et finissant sa course dans le bloc batterie. Il s'en est fallu de peu que celui-ci n'explose.

En voyant le myriapode occupé à manger le pauvre technicien, Connor comprend qu'il a une opportunité pour l'abattre. Il vise, il ne faudrait pas empirer les dégâts, et tire dessus

Le tir du REXIM atteint sa cible, pile entre les deux yeux à facettes, sans aucune difficulté, repeignant (encore une fois) une partie de la pièce en bleu foncé. Le tir ayant frôlé le réservoir d'azote, mais ne l'atteignant pas.

La voix du technicien résonne derrière Connor.
- Vous ! vous êtes un grand malade de tirer dans une pièce comme celle là ! désignant de l'index l'Android en lui passant devant, tout en le regardant droit dans les yeux. On peut peut être vous réactiver, vous les robots, mais pas nous. Les humains, une fois qu'on meurt, c'est term...

Il s'interrompit en observant le corps de son camarade.
- Oh putain ! Vicks ! Tu fais chier... soupira-t-il

Le scientifique, resté silencieux jusque là, intervint.
- Mmh... Excusez-moi d'interrompre ce moment dramatique, mais... pensez-vous pouvoir réparer le générateur ?

Le technicien releva la tête, dépité... se reconcentrant du mieux qu'il pouvait sur sa mission.
- Tout se répare, évidemment... mais la vrai question, c'est "en combien de temps" ? Au début, c'était un simple redémarrage du générateur qui aurait pris dix minutes, mais là... avec le refroidisseur et la batterie endommagée... Clairement, il faudrait au moins quatre heures à un mec compétent pour réparer ça. Le problème, c'est qu'on sera bientôt sous la tempête. On ne sait pas combien de temps elle va durer. Ici, ça peut durer des semaines. Et si on reste là, on ne pourra bientôt plus respirer et on finira par mourir de chaud... enfin, j'parle surtout pour les humains comme nous, dit-il en jetant un œil à Bob.

Que voulez-vous qu'on fasse ? termina t-il en s'adressant à Connor, Bob, et aux autres membres présents.

Connor regarda le technicien.
Je suis navré, j’ai jugé plus prudent de l’abattre avant qu’elle ne réagisse à vos cris.
Puis il écouta Bob et acquiesça.
Vous avez raison, les circonstances sont contre nous. Le plus urgent c’est la protection de la vie des passagers et de personnes ici présentes. Le site devrait pouvoir fonctionner avec 3 générateurs. Et je ne pense pas avoir les capacités de le réparer. Il faut donc partir au plus vite.
Il se tourne vers le technicien.
Voulez-vous que je transporte le corps de votre ami? Si tout le monde est d’accord bien sur. J’avoue que j’ai quelques réticences à le laisser ici.

Le technicien s'avança en inspectant prudemment les dégâts.
- Normalement, on devait juste changer un filtre et rebooter. On était pas censé changer un réservoir d'azote et réparer une batterie... Tout ça a cause de ces saloperies !!!

Il s'avança devant un panneau de contrôle, en pianotant afin de couper l'alimentation du réacteur et l'électricité, devenue inutile dans le générateur et répondit à la remarque de Bob.
- En effet, vous avez raison. J'ai beau être un spécialiste, je ne pourrai pas le réparer avant la tempête. De toute façon, je n'ai pas les pièces. Mais il y a tout ce qu'il faut au complexe : je reviendrai avec un autre équipier une fois la tempête terminée.

Il réfléchit un instant, et reprit :
- Tourner sur trois réacteurs... oui... Oui, évidemment qu'il le peut. Enfin, c'est vraiment limite... Ils devront ponter quelques systèmes, dit le technicien en s'épongeant le front avec sa manche. Mais ce qui est sûr, c'est qu'il ne pourra pas tourner sur deux. L'administrateur LEEROYE va tirer la gueule quand il va apprendre ça.

- Pour ces myriapodes, je ne suis pas un spécialiste en biologie, mais on m'a dit qu'ils sont beaucoup plus sensibles aux vibrations du sol qu'aux bruits. Cela dit, vous avez bien fait de les abattre, un bon myriapode est un myriapode mort, s'énerva-t-il en donnant un bon coup de pied dans ce qui restait du cadavre de la bestiole.

Il releva les yeux vers Connor :
- Il faut avouer que... il en faut une sacré paire pour oser tirer au laser à vingt centimètres d'une batterie, mais vous maitrisiez tout, hein ? C'était pas un coup de chance, rassurez-moi ? demanda-t-il avec un sourire forcé cherchant à paraitre détendu.

Le technicien se redressa d'un bon en entendant la radio.
- Assez perdu de temps comme ça. Allons-y. On prend votre vaisseau et on laisse le tracteur ici. Avec un peu de chance, il résistera à la tempête.

Il ouvrit rapidement le tiroir d'un meuble, y attrapa un grand sac, qui fera très bien office de sac mortuaire, et le lança à Connor.
- Pour Vicks... Oui, on va le ramener c'pauv'gars. Merci pour lui. La Weyland demande systématiquement à ce qu'on rapatrie les corps pour les remettre aux familles... A ce propos, il y a des rumeurs comme quoi...

La conversation fut interrompue par la voix stressée du pilote, transmise par l'intermédiaire de la radio.
- Vous prenez le café où quoi ? Vous avez terminé ? Il faut vraiment y aller maintenant ! Décollage dans deux minutes, avec ou sans vous !

- Bref ! Votre pilote a raison, il faut y aller. Il ne s'agirait pas de louper le coche, dit-il en se dirigeant au pas de course vers la sortie principale menant au vaisseau, suivi de près par le Scientifique et le Marine.

Connor réagit à la question du technicien.
Bien sur! Tout est maîtrisé ! Ne vous en faites pas je ne pouvais pas me rater !
Puis il l’écoute discourir. Il ne peut s’empêcher de penser que ce technicien a un sacré débit de paroles… Quand celui-ci lui tend un sac, Connor s’empresse de mettre le corps , ou ce qu’il en reste, du défunt dedans. Il s’exécute avec une dextérité montrant qu'il a déjà entrepris ce genre de tache, ne mettant du sang que sur le bout de ces doigts qu'il essuie sur un chiffon trouvé à coté.  
Il jette un dernier coup d’œil dans la salle, réflexe qu’il a gardé de ses anciens postes. Quand tu as presque vidé ton chargeur, il vaut mieux trouver des munitions ou de quoi t’armer. En voyant le soudeur laser, Connor regarde la batterie qu’elle contient et s’aperçoit qu’il s’agit du même type que celle de son rexim. Il l’empoche donc. Il se sent soulager car ces bestioles, il peut y en avoir d’autres dehors… Puis il cale le sac sur son épaule gauche et emboîte le pas du marine, son rexim dans la main droite prêt à faire feu.