Partition 1/3 : Le commencement

Connor repond a bob tout en marchant
Oui ne vous en faites pas ! Il y a quelques avantages à être un androïde. Il n’était pas très imposant, je peux donc le porter sans problème. Je vous remercie de vous en inquiéter.
Puis une fois à bord de la navette il actionne discrètement l’interphone pour parler au pilote.
Les deux techniciens sont à bord mais l’un d’eux est malheureusement DElta Charli Delta , si vous voyez ce que je veux dire. Ou puis je le placer pour ne pas l’imposer à tout le monde?

Connor répond au pilote
Tiens, j’aurais pensé que cette navette appartenait à la compagnie…
Puis il se dirige vers la soute B, dépose le plus soigneusement possible son fardeau et lui parle.
Voilà mon gars, on va te ramener auprès des tiens. Tu pourras partir pour ta dernière aventure en leur présence.
Il retourne ensuite dans l’espace passager en manquant de se cogner plusieurs fois. Il parvient enfin à s’installer dans un siège et à mettre sa ceinture.
J’espère que notre séjour sera moins mouvementé.
Il se tourne vers le technicien.
Il y en a beaucoup de sorte de bestioles comme ça sur cette planète ?

Le technicien répondit à Connor.
- il y en a pas mal, oui. Mais ils n'attaquent jamais le jour.


Concernant la réponse à l'attention de Bob, la jeune femme haussa brièvement les épaules avec une moue dubitative, d'un air de dire "on verra bien".


Une dizaine de minutes plus tard, à travers le hublot, vous commencez à entrevoir le laboratoire au loin. Ce dernier est construit à flanc de falaise, il est constitué d’une multitude de petits dômes pressurisés rattachés les uns aux autres par des sas. Comme autant de petites bulles blanches sur un tapis de poussière rouge.

Vous apercevez également deux énormes marteaux géothermiques d’une cinquantaine de mètres de haut, maintenus fixés au sol par de solides câbles d’acier. Ces derniers s’élèvent haut vers le ciel, et retombent à une vitesse vertigineuse pour frapper violemment le sol, déclenchant par là-même une puissante onde de choc, faisant vibrer la terre alentour sur des dizaines de kilomètres. Les vibrations créées permettent ainsi aux poches de gaz souterraines de se fissurer et de laisser s’échapper les précieux gaz métalliques. En revanche, vous ne voyez aucun des réservoirs censés récupérer les émanations de gaz.

A mesure que la navette approche, se distingue le hangar d'atterrissage, à une centaine de mètres des autres bâtiments. Une immense porte s’ouvre au niveau du toit, permettant aux navettes d'atterrir et de déposer ses passagers dans des conditions plus propices une fois le toit refermé.

Lorsque la porte s’ouvre pour accueillir votre navette, vous pouvez apercevoir une autre navette posée sur la seconde aire d'atterrissage. De petites silhouettes en combinaison noire s’agitent tout autour, semblant décharger une cargaison.

Vous pouvez entendre s’enclencher les rétro-réacteurs s’enclencher à mesure que la navette ralentit pour finalement se positionner au-dessus du hangar. L’altitude diminue au fur et à mesure. Vous entendez finalement les patins toucher l’aire d'atterrissage, et les moteurs vrombir une dernière fois avant de s’arrêter.


- Nous voilà arrivé au Laboratoire de recherche Weyland-Yutani. Merci d’avoir voyagé sur nos lignes. La descente s’effectue par la porte arrière de l’appareil.


Au moment où vous posez le pied sur le tarmac, une voix que vous connaissez bien se fait entendre. La voix artificielle d’une intelligence artificielle de type MU/TH/UR.

- Chers passagers, je vous souhaite la bienvenue au Laboratoire de recherche Weyland-Yutani. Je m’appelle MU/TH/UR, et je suis chargée d’assurer votre sécurité et votre bien être durant votre séjour.

Vous pouvez observer les parois métalliques de l’aire d'atterrissage impeccablement peinte en blanc.
Une grue de déchargement se situe dans un coin, accompagnée de trois élévateurs P3000.
Une dizaine de caisses sont entreposées sur le côté, certaines d’entre elles indiquant la mention “WEYLAND” ainsi qu’un logo “Organic”.
A divers endroits, sont entreposées des bouteilles d’oxygène.
Un camion citerne d’essence est garé près d’une grande porte donnant vers l’extérieur. Cette dernière est fermée.
Il n’y a aucune fenêtre donnant vers l’extérieur.
Trois portes se découpent dans les parois, avec des panneaux “danger - extérieur”.
Une dernière porte, quant à elle, se distingue des autres car, précédée d’un sas de décontamination, donnant vraisemblablement vers l’intérieur du laboratoire.
Des gaines d’aération encerclent tout le hangar, diffusant un air frais et recyclé.

Avant de pouvoir s’assoir, Bob arrête Connor.
Ne vous en faites pas, je suis sur que vous en auriez fair autant. Il s’avère juste que la providence a mis un rexim entre mes mains. Le principal c’est que personne d’autre n’a été blessé. Et puis vous avez l’air d’avoir gérer d’autres problèmes pour moi! D’habitude je suis pas trop mauvais pour aplanir les problèmes de communication entre les gens. Mais là je dois être trop perturbé par cette nouvelle affectation…
Connor regarde la jeune femme à côté de Bob.
Navré si je vous ai blessé ou offensé.

Une fois installé sur son siège il entend la réponse du technicien.
Ha. Dans ce cas j’espère qu’il ne fait jamais nuit sur cette planète ! Connor souris en sachant très bien la réponse. Il se fait alors la promesse de toujours garder son rexim sur lui…

En se rapprochant de la base il l’observe. Il murmure Pourquoi quand je regarde cette base avec ces marteaux et l’absence de systèmes de récupération de gaz, j’ai un mauvais pressentiment…
Une fois la navette posée il se lève et récupère ses affaires et le corps du second technicien.

Bonjour MU/TH/UR, l’ un des techniciens a fait une rencontre fatale avec un Myriapode. Pouvez-vous m’indiquer la morgue que je m’occupe de lui ? Pour information je suis Connor Macleod nouveau médecin de cette base, je vais donc le considérer comme ma première mission.

Fin de compilation de la partition N°1

Début de compilation des données de la partition N°2

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